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Les piliers de la réussite

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HABITUDE 1 : ETRE PROACTIF

Conseil : cet article fait partie d'une série. C'est le deuxième article et il fait suite à :

Les Habitudes : une bible de vie

L’HABITUDE 1 est d’être proactif. Qu’est-ce que cela signifie et comment y arriver ?

PAVLOV
Comportement

Pavlov était un savant russe qui réalisait des expériences sur la digestion au niveau des glandes salivaires.

Il réalisait ses expériences sur des chiens vivants.

Il se rendit compte que le chien réagissait dès qu’il entendait son arrivée. Et alors les glandes salivaires commençaient à sécréter alors que la gamelle de nourriture n’était pas encore prête.

Pavlov mis ainsi en évidence que le chien réagissait à des stimuli : le bruit de son arrivée, la vue de l’homme. Ces stimuli entraînent une réponse. Et avec la répétition, la réponse devient une habitude.

Désolé de vous l’apprendre, mais l’homme aussi réagit comme le chien de Pavlov selon le schéma stimulus – réponse – habitude.

Développement personnel

Mais si le comportement du chien n’obéit qu’à son instinct (et je sais que c’est vrai quand j’observe ma chienne Golden), il n’en est pas de même pour l’homme à condition d’en prendre conscience.

Et oui, c’est la bonne nouvelle Il existe une différence entre l’homme et l’animal. C’est ce que nous allons découvrir avec l’histoire vraie de Victor Frankl.

L’HISTOIRE DE VICTOR FRANKL

Victor Frankl était psychiatre et juif. C’était un adepte de Freud. Ce qui l’amène à penser que notre existence est conditionnée par notre enfance.

 Sous l’Allemagne nazie, il est déporté dans les camps de la mort.

7 Habitudes

Chaque jour, il ne sait pas si ses pas ne l’amèneront pas à la chambre à gaz ou parmi les prisonniers épargnés chargés de déblayer les corps !

Humilié, torturé, Victor découvre un jour alors qu’il est nu et seul dans une pièce, ce qu’il appellera « la dernière des libertés humaines ».

Si ses geôliers nazis pouvaient faire ce qu’ils voulaient de son corps, ils ne pouvaient maîtriser son esprit !

Il pouvait être conscient de son identité et décider lui-même comment cela allait l’affecter.

« Alors qu’il vivait cette épreuve, Frankl se projetait dans des situations différentes, par exemple en cours devant ses étudiants, lorsqu’il serait sorti des camps : il s’imaginait dans l’amphithéâtre, leur donnant un cours sur les tortures qu’il avait endurées. »

Grâce à différentes techniques mentales, il développa ces facultés. Il utilisait sa mémoire et son imagination pour y arriver.

Si ses gardiens avaient plus de libertés physiques que lui, au final, il acquit plus de liberté intérieure. « Il avait le pouvoir interne d’exercer ses propres choix ». Il devint un exemple pour son entourage.

Frankl a découvert qu’entre le stimulus et la réponse, l’homme a la liberté de choisir.

C’est ce qui différencie l’homme de l’animal. L’animal suit ses instincts, sa mémoire, son conditionnement et agit selon les circonstances. Les possibilités sont donc limitées.

L’homme a la capacité d’agir selon sa conscience sans tenir compte d’aucune autre influence. Cela donne à l’homme des possibilités illimitées.

COMMENT DEVENIR PROACTIF

En devenant proactif, nous avons « l’initiative et la responsabilité de provoquer les choses ». Vous avez bien lu ! C’est vous qui décidez, qui écrivez ce qui va arriver !

Stephen Covey nous répète que nous sommes, par nature, responsables, c’est-à-dire capables de réponses. Nous sommes responsables de nos vies.

Si nous décidons de nous laisser guider, diriger par notre propre conditionnement et par les circonstances, alors cela revient à accepter consciemment ou par défaut ce qui nous arrive.

Avec ce choix, nous ne faisons que réagir et nous menons une vie de chien !

Changer de vie

Les gens « réactifs » sont souvent affectés par leur environnement.

Par exemple, s’il fait beau alors le moral est bon. S’il pleut, c’est la fin du monde.

Pour les personnes proactives, la météo du jour n’affectera pas leur humeur car ces personnes suivent leurs propres valeurs. Si une de ces valeurs consiste à produire du travail de qualité, alors peu importe la couleur du ciel.

« La faculté de subordonner une impulsion à une valeur constitue l’essence même de l’individu proactif… Les proactifs se dirigent en fonction des valeurs auxquelles ils ont sérieusement réfléchi, qu’ils ont sélectionnées, et qui sont devenues des valeurs internes. 

Ils restent toujours influencés par des stimuli extérieurs physiques, sociaux ou psychologiques, mais leur réponse à ces stimuli, qu’elle soit consciente ou non constitue un choix et une réaction fondée sur une valeur ».

La proactivité devient une habitude à force de la cultiver et cela se traduit aussi dans le langage.

Le « je n’y peux rien » (réactif) devient « examinons les différentes solutions » (proactif).

Le « je suis comme je suis » (réactif), devient « je peux aborder le problème de manière différent » (proactif).

Le « ça me rend malade » (réactif), devient « le contrôle mes sentiments » (proactif).

LES INCONTROLABLES

Est-ce que les proactifs peuvent changer absolument tout ?

Non, car il n‘est pas question de magie ou de science-fiction.

Il y a des problèmes incontrôlables sur lesquels nous ne pouvons strictement pas avoir d’influence comme notre passé ou des réalités physiques.

Pas d’autre choix que d’accepter avec si possible le sourire. Apprendre à vivre avec ces difficultés sans les subir. C’est déjà une victoire.

MON COMPORTEMENT

A l’opposé, il y a les problèmes sur lesquels nous pouvons prendre le pouvoir, être dans l’action directe.

Et c’est parce que ces problèmes mettent en jeu notre propre comportement.

Si l’on place ces problèmes dans un premier cercle, on obtient un « cercle d’influence ». Pour commencer le travail sur l’habitude 1, il faut commencer par travailler sur ces problèmes.

EMPATHIE

Il y a les problèmes indirectement contrôlables. Ces problèmes mettent en jeu le comportement d’autres personnes.

En utilisant les bonnes méthodes d’influence, nous serons capables de faire évoluer le comportement des autres.

Et pour arriver je conseille de savoir où se situe l’autre personne, c’est-à-dire quel est son point de vue.

positif
J’ai une petite technique simple qui consiste à se mettre à la place de mon interlocuteur. Je prends ses lunettes pour deviner ce qu’il voit (souvenez-vous du post précédent : adresse post et de l’histoire du métro).
PASSAGE A L’ACTION

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