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Les piliers de la réussite

Des livres pour vous faire grandir et réussir votre vie professionnelle et personnelle. Des secrets pour développer votre potentiel !

HABITUDE N°3 : DONNER LA PRIORITE AUX PRIORITES

Conseil : cet article fait partie d'une série. C'est le quatrième article et il fait suite à : 

Habitude 2 : Sachez dés le départ où vous voulez aller

 

 

C’EST PARTI POUR LE VOYAGE

Avec l’habitude n°1, vous savez que vous êtes le conducteur de votre vie.

Avec l’habitude n°2, vous avez choisi la destination. Le but du voyage.

 

Maintenant, vous allez vous mettre en route. Vous allez passer à l’action !

Réussite
Photo de Lady Escabia de Pexels

Alors, vous montez en voiture et vous démarrez.

Vous roulez en direction de votre destination, jusqu’à ce panneau touristique qui indique un point de vue remarquable.

Cela titille votre curiosité et vous donnez un coup de volant pour aller voir cet endroit. Juste un petit détour de quelques minutes. Après tout, ce n’est pas la fin du monde.

Une fois sur place, vous réalisez un véritable reportage photo et vous papotez avec d’autres touristes… Au final, c’est une heure passée sur place.

 

Vite, on se remet en route. Et soudain, une urgence importante sonne à la porte. Ou plutôt dans votre vessie. Arrêt pipi d’urgence qui n’attend pas ! Encore quelques minutes envolées.

 

Peu de temps après, quel distrait vous êtes car vous avez complètement oublié de regarder la jauge d’essence. Résultat panne sèche en rase campagne ! Situation de crise !

Obligé de faire du stop pour trouver une station-service et pouvoir enfin repartir. Que de temps perdu…

 

Zut ! L’horloge indique déjà l’heure à laquelle vous aviez promis d’appeler vos parents pour leur donner des nouvelles. Encore un arrêt urgent pour respecter votre parole. Mais en prenant du recul, demandez-vous si cette activité était importante par rapport à votre but ?

 

Finalement, vous n’avez pas avancé beaucoup aujourd’hui. Alors demain, vous vous promettez de faire mieux, mais comment ?

 

Et si vous planifiez votre itinéraire. D’abord tracer un trajet et s’y tenir. Repérer les stations-services sur la route et en profiter pour faire une pause vessie. Prévenir les parents qu’on les appellera non pas à une heure donnée mais seulement à la fin de la journée lorsque vous êtes arrivé à la fin de l’étape.

 

En fin de compte, vous supprimez les activités urgentes en les planifiant, en les programmant et vous vous interdisez des activités futiles.

 

Bien sûr que tout ne se déroulera pas comme prévu, mais cet imprévu sera nettement diminué.

 

LES 4 CADRES DU TEMPS

L’habitude n°3 de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent aborde le sujet de la gestion du temps. La gestion de votre temps.

comment gérer son temps

 

Le dicton dit que « le temps, c’est de l’argent ». Cela signifie bien que chaque minute est précieuse et ne devrait être dépensée qu’à l’atteinte de votre but.

 

Dessinez la matrice d’Eisenhower, c’est-à-dire un carré divisé en 4 cadres.

 

En haut à gauche, le cadre I contient tout ce qui est important et urgent : dans le récit du voyage en voiture, c’est la « pause pipi » et la panne d’essence. Au sens plus large, des problèmes pressants, des situations de crise et aussi des projets avec date d’échéance.

 

En bas à droite, le cadre IV contient toutes les activités non importantes et non urgentes comme l’arrêt touristique, les photos et les bavardages. Bref tout ce qui est futile.

Ce sont toutes les activités passe-temps agréables, ce qui permet de procrastiner, de s’amuser, de ne pas faire d’effort…

 

En bas à gauche, le cadre III reprend toutes les activités non importantes et urgentes, telles certaines réunions, des courriers et rapports, des appels téléphoniques quelconques, des choses à régler rapidement, des activités gratifiantes avec un intérêt à court terme.

 

En haut à droite, le cadre II comprend toutes les activités importantes et non urgentes car planifiées.

 

Pour être efficace dans l’atteinte de notre but, il faut développer ce cadre II en y faisant glisser un maximum d’activités, comme nous l’avons vu avec le voyage en voiture.

 

Pour cela, il faut d’abord dégonfler les cadres IV et III.

 

Pour « tuer » le cadre IV, il faut se discipliner pour ne pas gâcher son temps à des choses sans intérêt.

 

Pour diminuer le cadre III, savoir dire non, savoir déléguer sont des atouts considérables.

 

En théorie, à force de mettre en place des actions de prévention, plutôt que de réagir aux crises, le cadre I va décroitre.

 

Stephen Covey compare les personnes qui passent leur temps dans le cadre I à des personnes qui affrontent les rouleaux de l’océan les uns après les autres. A peine relevé du passage d’une vague, la suivante vous arrive de nouveau en pleine figure. Cela vous redemande de nouveaux efforts alors que vous n’aviez pas fini de récupérer.

 

Les personnes qui sont piégées dans ce cadre I, ont pourtant l’impression de travailler puisqu’elles enchainent les actions urgentes et importantes sans cesse.

 

Leur seule soupape de sécurité réside à passer un peu de temps dans le cadre IV pour récupérer un peu et donner du sens à leur vie.

 

LES GROX CAILLOUX

Mais les personnes efficaces et heureuses sont bien celles qui adoptent le cadre II parce qu’elles donnent la priorité aux choses importantes de leur vie.

7 habitudes

 

Qu’est-ce qui est important dans la vie : la famille, les amis, la santé, les passions…

Qu’est-ce qui l’est moins : l’argent, une grande maison, une belle voiture, un emploi…

 

Et encore moins, toutes les autres activités.

 

Lors de ses formations, Stephen Covey réalise cet exercice pour illustrer l’habitude n°3 : donner la priorité aux priorités.

 

7 Habitudes

 

Il invite quelqu’un sur scène à remplir un bocal avec du gravier. Et ce bocal représente votre vie.

Cela démarre bien et il reste même encore de la place. Alors, il donne de petits cailloux avec l’obligation de ne rien laisser dépasser.

Là encore, le cobaye arrive à faire entrer les cailloux.

 

Et cela se complique avec de nouveaux cailloux à placer dans le bocal, surtout, qu’il s’agit de gros cailloux avec les mentions Famille, ou Amis, ou Santé…

Et Stephen met un peu la pression en assurant que les volumes sont calculés pour que tout rentre à ras bord !

Mais notre cobaye a beau triturer l’intérieur du bocal, il y a toujours quelques gros cailloux qui ne rentrent pas.

Avec un peu d’humour noir, il ajoute qu’il va falloir choisir lequel ne sera pas dans le bocal : les amis ? La santé ? Les passions ?

 

Maintenant, il propose de recommencer l’exercice en plongeant en priorité les gros cailloux. Tout rentre. Et après, les petits cailloux. En mélangeant un peu, c’est bon.

Et pour finir le gravier. Et miracle, le bocal est rempli sans aucun débordement.

 

Quelle est la morale ?

Le bocal représente votre vie et si vous le remplissez d’abord avec des petites choses comme le gravier, il n’y aura pas la place pour les choses les plus importantes de la vie.

 

Au contraire, en y plaçant en premier les grandes priorités, les interstices seront bouchés par les choses intermédiaires et en dernier par les choses sans importance.

 

Cette vidéo présente la même histoire avec un scénario différent et la chute finale vaut son pesant de malt et houblon…

APPLICATION DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS

Ci-avant, nous avons vu et rappelé que les 7 habitudes sont des principes qui vous permettent de donner du sens à votre vie. C’est un but noble.

 

Mais la force des 7 habitudes, c’est que nous pouvons aussi les appliquer à des projets de la vie courante.

 

Prenons l’exemple de la course à pied que je connais bien à titre personnel. Quand je choisis de participer à un marathon international, je suis dans le rêve.

Si je rêve de courir le marathon de New-York (Expérience vécue pour mes 40 ans : https://objectif-running.com/marathon-de-new-york-2/ ), alors j’ai plein de clichés en tête : les gratte-ciels, la Skyline de Manhattan, Times Square, une foule immense, Central park… Toutes les images que j’ai vu à la télévision, sur le net ou dans les magazines défilent, alors que je n’ai pas encore mis les pieds sur la grosse pomme.

Succés
Photo de Lady Escabia de Pexels

 

Je décide de courir ce marathon puisque je suis « le conducteur ».

 

Maintenant, je mets en application l’habitude 3. Je budgète toute l’aventure car cela coûte tout de même un bras. Je regarde toutes les formalités à suivre : de l’inscription avec un tour opérateur spécialisé au passeport et autre permis spécial (le fameux formulaire Esta avec des questions très dures du genre « Êtes-vous un terroriste ? »).

Ensuite, je m’entraîne pour faire honneur au maillot français.

 

Et le jour J, je savoure d’y être et de franchir la ligne d’arrivée.

A la fin et longtemps après, il reste des souvenirs inoubliables mais pas seulement… C’est comme une ancre à laquelle on peut se raccrocher pour se rappeler que l’on a fait cela un jour et à chaque fois, c’est comme si on faisait le plein de confiance en soi comme on fait le plein de sa voiture.

 

Pour arriver à prendre du plaisir et à concrétiser mon rêve comme je l’imaginais, j’ai donné la priorité aux priorités de ce projet. Je me suis entraîné avec assiduité, en allant courir sous le soleil et… la pluie. Je n’ai pas attendu la dernière semaine pour chausser mes running.

 

Pour le travail, c’est identique lorsque vous menez un projet.

Vous rêviez d’avoir de nouvelles responsabilités ou un challenge qui sort de l’ordinaire. En tant que conducteur, vous avez montré ce que vous saviez faire pour être dans les petits papiers lorsque ce projet serait mis sur la table. Sans hésiter, vous vous êtes proposé en avançant quelques arguments chocs.

 

Le but est déterminé par l’objectif du projet. Donc vous avez la vision de la ligne d’arrivée.

 

Maintenant, il va falloir passer à l’action en planifiant et exécutant toutes les étapes.

C’est parti…

 

En travaillant dans le cadre II, vous de grandes chances de réussir. En donnant la priorité aux priorités de ce projet, votre mission avancera.

 

Alors certes, il y a différents types de projet et certains sont XXL.

Parfois, la montagne semble trop grande. Dans ce moment-là, je me remémore toujours les mots d’un de mes mentors professionnels, Jos Bouten (Expert HSE chez DSM).

 

Il me questionnait :

« David, est-ce que tu sais comment manger un mammouth ? »

« Non, je ne sais pas… »

« Eh bien, il suffit de le manger petit morceau par petit morceau ! »

7 habitudes des gens qui réussissent
Image de Stefan Keller de Pixabay

 

Dans le même style et si vous n’aimez pas le mammouth (je respecte les Vegan), on peut citer Confucius : « Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres. »

 

Comme vous le voyez il y est beaucoup mention de cailloux et de pierres dans cet article.

C’est bien normal car l’habitude n°3 est l’habitude des constructeurs, des maçons.

Sur qu’on ne construit pas une maison solide avec du vent, du superficiel.

Et il n’y a pas de limite, car les seules limites qui existent sont celles que l’on se crée.

 

Si vous bâtissiez une cathédrale qui va chatouiller le ciel ! Impossible ?

Pensez un instant aux bâtisseurs de cathédrales… A quelle époque vivaient-ils ? Celle des fusées qu’on envoie dans l’espace ? Non, c’était au moyen-âge. Et pour découvrir ce qu’ils ont vécu, je vous recommande la lecture des « Piliers de la Terre » de Ken Follet, l’un des meilleurs écrivains du style historique romancé.

 

KEN FOLLET

 

Alors est-ce que ces lignes vous ont donné l’envie d’être un bâtisseur ? Pourquoi pas un bâtisseur de Cathédrale ? Si c’est le cas, j’en suis ravi et j’ai réussi ma mission de partage.

 

LES PLUS DU LIVRE

Dans le livre « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent », Stephen Covey nous donne des outils pour établir un planning hebdomadaire, comme on trace l’itinéraire d’un voyage sur une carte, si vous vous rappelez ce que j’ai raconté ci-avant.

 

Il mentionne aussi l’art de déléguer responsable :

  • Le résultat à atteindre.
  • Les directives qui renseignent les bornes à respecter et les zones de danger.
  • Les ressources permises. Ces ressources sont de nature humaine, technique et financière.
  • La responsabilité, à comprendre le niveau de qualité à viser.
  • Les conséquences bonnes ou mauvaises à l’issue de l’évaluation. Il peut s’agir de récompenses financières, morales ou d’évolution.
comment déléguer
Photo de Fauxels provenant de Pexels

Pour illustrer tout cela, il raconte l’histoire personnelle qu’il a vécu avec… son fils.

En effet, il lui avait confié l’entretien de la pelouse. Et je garde le suspense sur ce qui s’est passé en vous laissant dévorer le livre de Stephen Covey.

 

Alors si l’auteur nous enseigne les vertus d’un plan, il explique aussi la nécessité d’être agile et flexible. Pas question d’austérité, ni de rigidité extrême.

D’où l’intérêt d’acheter ce livre pour bien le comprendre.

 

CONCLUSION

Cet article vous a fait prendre conscience qu’il faut planifier les priorités les plus importantes en premier et se discipliner pour respecter la route.

 

Si je reprends l’image de l’architecte que nous avions vu à l’habitude n°2. Quoi de plus beau que voir son plan papier prendre forme et devenir une belle maison. Quoi de plus merveilleux que de voir son rêve devenir réalité !

 

C’est à cela que mène la somme des Habitudes 1, 2 et 3 : un épanouissement personnel. Une victoire privée comme le dit Stephen Covey

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